Lorsqu’on analyse d’une façon objective l’histoire politique
togolaise, un constat majeur se dégage, celui de la difficulté pour les
formations politiques de se fondre dans un véritable et durable creuset afin de
porter haut les aspirations profondes du peuple au nom duquel tout le monde se
réclame. Certes l’objectif de chaque parti politique est de conquérir le
pouvoir et l’exercer, mais face à l’intérêt
supérieur de la nation, les égoïsmes doivent disparaitre. Peine perdue sur la
terre de nos aïeux.
La première coalition a volé en éclat remonte dans les
années 1958 en pleine lutte pour les indépendances. En effet, aux lendemains des
élections législatives du 27 avril 1958 remportées
par les nationalistes du CUT (Comité de l’Unité Togolaise) et la JUVENTO.
Ceux-ci furent rejoints par le Parti
Togolais du Progrès (PTP) de Nicolas GRUNITZKY. Cette alliance ne dura point
puisque de grandes rivalités étaient mises à jour entre le CUT et le PTP. De l’autre
côté, il y avait une opposition entre les nationalistes et l’Union des chefs et
populations du nord (UCPN).
années 1958 en pleine lutte pour les indépendances. En effet, aux lendemains des
élections législatives du 27 avril 1958 remportées
par les nationalistes du CUT (Comité de l’Unité Togolaise) et la JUVENTO.
Ceux-ci furent rejoints par le Parti
Togolais du Progrès (PTP) de Nicolas GRUNITZKY. Cette alliance ne dura point
puisque de grandes rivalités étaient mises à jour entre le CUT et le PTP. De l’autre
côté, il y avait une opposition entre les nationalistes et l’Union des chefs et
populations du nord (UCPN).
En 1994, alors que l’opposition
conduite par le comité d’action pour le renouveau (CAR de Yaovi Agboyibo) et l’union
togolaise pour la démocratie (UTD d’Edem Kodjo) avait l’opportunité d’inquiété
sérieusement le pouvoir du Feu Général Gnassingbé Eyadéma suite aux élections
législatives de février à la sortie de
la Conférence Nationale Souveraine. Patatras, c’est le contraire qui se
produit. Eyadéma retrouve la quasi-plénitude de ses pouvoirs passés à cause des
intérêts partisans de ces leaders d’opposition.
conduite par le comité d’action pour le renouveau (CAR de Yaovi Agboyibo) et l’union
togolaise pour la démocratie (UTD d’Edem Kodjo) avait l’opportunité d’inquiété
sérieusement le pouvoir du Feu Général Gnassingbé Eyadéma suite aux élections
législatives de février à la sortie de
la Conférence Nationale Souveraine. Patatras, c’est le contraire qui se
produit. Eyadéma retrouve la quasi-plénitude de ses pouvoirs passés à cause des
intérêts partisans de ces leaders d’opposition.
En 2002, toute la classe politique de l’opposition boycotte les
législatives du 27 octobre. Un parlement monocolore est mis en place et
Gnassingbé Eyadéma modifie la constitution de 1992. Plus de limitation de
mandat. Le général s’en régale mais pas pour longtemps puisqu’il décède le 05
février 2005. Faure Gnassingbé prends la succession de son père à la présidence
du Togo.
législatives du 27 octobre. Un parlement monocolore est mis en place et
Gnassingbé Eyadéma modifie la constitution de 1992. Plus de limitation de
mandat. Le général s’en régale mais pas pour longtemps puisqu’il décède le 05
février 2005. Faure Gnassingbé prends la succession de son père à la présidence
du Togo.
Mouvement politique et
citoyen composé d’organisations de la société civile et partis politiques, le Collectif Sauvons le Togo a été fondé
le 4 avril 2012, avec pour mission de parvenir dans une dynamique unitaire
d’actions à un changement radical de la gouvernance du Togo. Le regroupement ne fait pas long feu puisque
une fois encore, victime des intérêts partisans, les législatives de 2013 sont
passées par là.
citoyen composé d’organisations de la société civile et partis politiques, le Collectif Sauvons le Togo a été fondé
le 4 avril 2012, avec pour mission de parvenir dans une dynamique unitaire
d’actions à un changement radical de la gouvernance du Togo. Le regroupement ne fait pas long feu puisque
une fois encore, victime des intérêts partisans, les législatives de 2013 sont
passées par là.
CAP (Combat pour l’Alternance Politique) 2015, dont Protocole d’accord
signé le 28 Octobre 2014. Objectif, barrer la route d’un troisième mandat à
Faure Gnassingbé. Au finish, c’est Jean-Pierre Fabre qui trahi la dynamique
unitaire en se présentant seul contre l’avis de ses collègues aux
présidentielles de 2015. Selon lui, il était en mesure de battre Faure
Gnassingbé dans les urnes sans les réformes. Encore un échec.
signé le 28 Octobre 2014. Objectif, barrer la route d’un troisième mandat à
Faure Gnassingbé. Au finish, c’est Jean-Pierre Fabre qui trahi la dynamique
unitaire en se présentant seul contre l’avis de ses collègues aux
présidentielles de 2015. Selon lui, il était en mesure de battre Faure
Gnassingbé dans les urnes sans les réformes. Encore un échec.
2018, c’est la mise en place de la coalition des 14 partis de l’opposition
(C14), un regroupement né aux lendemains des manifestations de rues organisées
par le Parti national panafricain de Tchikpi Atchadam. Déjà à la veille des
élections législatives du 20 décembre, les dissensions ont commencé quant au
processus d’enregistrement sur les listes électorales. S’en suit le boycott de
ces législatives. La coalition finie par voler en éclat en mars dernier pour
incompatibilité des visions surtout avec le retrait de l’ANC de Jean-Pierre
Fabre.
(C14), un regroupement né aux lendemains des manifestations de rues organisées
par le Parti national panafricain de Tchikpi Atchadam. Déjà à la veille des
élections législatives du 20 décembre, les dissensions ont commencé quant au
processus d’enregistrement sur les listes électorales. S’en suit le boycott de
ces législatives. La coalition finie par voler en éclat en mars dernier pour
incompatibilité des visions surtout avec le retrait de l’ANC de Jean-Pierre
Fabre.
Mercredi dernier, le CAR de
Yaovi Agboyibo fait une sortie médiatique dans laquelle le parti appelle à une
nouvelle unicité d’actions, mais avec des conditions bien définies : la
pression de la rue couplée de dialogue avec le régime. N’est-ce pas un échec
qui ne dit pas son nom qui se prépare déjà ?
Yaovi Agboyibo fait une sortie médiatique dans laquelle le parti appelle à une
nouvelle unicité d’actions, mais avec des conditions bien définies : la
pression de la rue couplée de dialogue avec le régime. N’est-ce pas un échec
qui ne dit pas son nom qui se prépare déjà ?