Le Président de la République, Faure Gnassingbéa reçu mardi 25 février à Lomé, Ousmane Diagana. Il est Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre.
Monsieur Diagana séjourne dans la capitale togolaise dans le cadre du Forum régional de la société civile organisé par son institution. Ceci en collaboration avec la Fondation Brazzaville. Le forum a réuni des acteurs engagés pour la cause de la jeune fille et de la femme africaines.
En effet, le thème retenu est « l’éducation des filles et l’autonomisation économique des femmes comme levier de développement en Afrique de l’ouest et du centre ».
Ainsi, Il a part fait le point des travaux de cette rencontre internationale au président de la République.
« Nous lui avons rendu compte de nos travaux à Lomé essentiellement axés sur la scolarisation de la fille et l’autonomisation des femmes. Une initiative la Banque mondiale avec les Organisations de la société civile de l’Afrique de l’ouest et centrale » a-t-il précisé.
Monsieur Diagana a félicité le chef de l’Etat pour les avancées réalisées par le Togo dans le domaine de la promotion de la jeune fille et de l’autonomisation financière de la femme. Selon Monsieur Diagana, ces progrès considérables doivent faire cas d’école dans d’autres pays africains.
« En matière de l’autonomisation des femmes, le Togo a fait des progrès extrêmement importants sur la base d’une tradition très forte, en particulier le rôle des Nana-Benz dans l’économie. C’est un exemple que nous avons regardé de très près et que nous avons voulu valoriser et vulgariser davantage pour que les autres pays s’en imprègnent. Le plus important aussi et le plus significatif, c’est le rôle de ces femmes leaders aussi bien au niveau de l’administration publique qu’au niveau du secteur privé » a-t-il indiqué.
Le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre a saisi l’occasion pour échanger avec le Président de la République sur les programmes que son institution finance au Togo notamment dans les secteurs du développement humain, de l’éducation, la santé, des infrastructures, l’énergie, l’économie numérique, agricole et l’environnement.